VEF Blog

Bon, toujours pas de photos car les ordinateurs des bornes internet (auberges de jeunesse) sont encastres dans des caissons : pas de prise USB a l'horizon.

Nous sommes enfin a Hollywood apres avoir passe 48 heures a Venice Beach, gigantesque rassemblement de dejantes en tous genres : neo-hippies, sans abris (tres nombreux), blondasses filiformes du style de "La" Paris Hilton, adeptes du body-building (Arnold S. "Governator" a fait ses armes et ses halteres ici, ne l'oublions pas), bibendums, vieilles dames au petit chien, jeunes et moins jeunes en quete de reconnaissance, de succes, de fortune, de gloire, ou alors simplement d'un stage a l'universite, d'un taff, ou d'un peu de fun ; excentriques volontaires ou non, surfeurs, skateurs, motards, etc. QUE SAIS-JE ENCORE ?

C'est bien ici que semblent echouer les oublies du reve americain. A cote, Santa Monica est beaucoup plus bourge et, dans le fond, fade.

Et il faut noter que les gens ne se laissent pas facilement filmer, interviewer, voire meme aborder, ou alors ca se monnaye. Un type a voulu qu'on le filme, il a fait son numero devant la camera, et puis a la fin il nous a demande de lui filer quelques dollars (ce que nous avons fini par faire, d'ailleurs).

En revanche, la plage est tres tres etendue, d'un cote comme de l'autre, plutot belle d'ailleurs avec ses palmiers qui la bordent tout le long, oui, comme dans "Alerte a Malibu", mais en moins stereotype tout de meme, et le climat - ah, le climat ! - est d'une extreme bienveillance. En clair, le temps est caniculaire ! Sans protection, on cramerait en vingt minutes ! On comprend pourquoi les Americains se soucient guere des problemes lies a l'environnement, ou autre, quand on voit un temps pareil a cette saison (d'habitude, pour mon anniversaire, qui tombe le 16 octobre, j'ai droit a de la flotte et de la grisaille)...

LA FERVEUR POUR OBAMA DANS LE COIN EST GRANDE !!! (qui veut son t-shirt ?)

Conduire dans Los Angeles par cette chaleur est presque insoutenable, a moins que ce ne soit a cause de la pollution... oui, c'est surement la pollution. En fait, il n'y a que ca : des bagnoles, des bagnoles, des bagnoles ! Pas etonnant !

On dort dans une auberge de jeunesse a Hollywood (elle se trouve au bord du Walk Of Fame, l'avenue ou il y a toutes les etoiles sur les trottoirs) ce soir, comme de parfaits tourlos, et demain on prend le large, on quitte Los Angeles et on longe la cote au nord jusqu'a San Francisco. Il est peut-etre temps de partir a la rencontre d'une Amerique plus profonde...

Ce soir c'est le dernier debat presidentiel (Obama semble en tete) : on va essayer de filmer ca dans un bar ou autre, l'ideal ca serait chez des gens ; il nous reste 1h30 pour en rencontrer, et dans le coin (Tourlosland) c'est pas gagne !

To be continued...

Eh bien nous sommes toujours echoues sur les plages de Los Angeles, tres exactement a Venice Beach, dans une petite auberge de jeunesse. Venice Beach qui est un peu a la Cite des Anges ce que Montmartre est a Paris : un repaire d'artistes, de gens decales, un quartier un peu boheme, loin de son age d'or, tres touristique, ou chacun vient se montrer, du bodybuilder au neo-hippy. Nous verrons ce soir s'il est possible de recueillir autre chose ici que des interviews hallucinees de personnes hallucinees.

Nous irons demain du cote de Beverly Hills - Hollywood : difficile de quitter Los Angeles sans en avoir retire quelque chose d'interessant ! Seb me tanne depuis plusieurs jours pour y aller ! Je suis sur qu'il a mate Beverly Hills et Alerte a Malibu en secret dans sa prime adolescence !!!

De nouvelles photos prochainement si une prise USB s'offre a nous...

Il fait chaud, tres chaud. C'est pas croyable, on n'a pas eu un ete aussi chaud et lumineux !

To be continued...

Nos premieres impressions sur les plages de Californie : franchement, on les aurait crues davantage peuplees de heros bodybuildes et d'hybrides de Pamela Amderson et de David Charvet. On n'est pas forcement toujours tres loin du compte (le culte du corps a sa place ici) mais ca n'a rien de choquant. Ce qui l'est plus en revanche, c'est la juxtaposition de la pauvrete (des sans abris un peu partout sur la promenade) avec le luxe (de grosses bagnoles mugissantes partout). Nous essayons de filmer cela tant bien que mal (pas mal de vent, on s'est fait un peu emmerder par les flics, heureusement qu'on peut discuter avec eux...). Il fait un temps incroyable, pas un seul nuage dans le ciel depuis notre arrivee...

Nous avons dormi a l'auberge de jeunesse de Santa Monica, dans un dortoir huit lits. Nous gardons toujours un oeil sur le materiel, mais il y a des casiers dans la chambree qui ferment avec un cadenas. Ouf !

Nous recuperons la voiture cet apres-midi. Ca va etre un beau bordel de conduire dans cette megalopole, c'est moi qui vous le dis !

NOS TRONCHES AVANT DE PRENDRE LE SOLEIL.

La journee du vendredi a ete terriblement longue, je passe les details, huit heures dans le premier avion jusqu'a Detroit (Michigan) sans pouvoir deplier les jambes, mon voisin de gauche prenant beaucoup beaucoup d'espace du fait de son embonpoint... Mais enfin bonne nouvelle : aucun probleme pour passer la douane avec notre materiel video/son qui consiste donc d'une camera, d'une perche, d'une epauliere, d'un enregistreur numerique, de 4 micros, de differents cables et batteries, etc. On ne nous a d'ailleurs a ce sujet pose aucune question. Le plus chaud fut le passage a l'immigration : Pourquoi allez-vous en Californie ? Travaillez-vous ? Oui, alors pourquoi allez-vous en vacances au lieu d'etre au travail ?, etc. Plutot destabilisant, surtout avec un bon gros decalage horaire dans la tete.

To be continued...